L’installation d’une clôture anti-sauts en 2004 sur le pont Jacques-Cartier s’est avérée être une mesure extrêmement efficace pour empêcher les suicides. Ceux-ci ont en effet diminué de près de 83%. Selon André Girard de la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain, il y avait auparavant en moyenne 76 tentatives et une douzaine de suicides par année, ce qui faisait du pont Jacques-Cartier le deuxième pont le plus dangereux au monde, après le Golden Gate de San Francisco.
Entre 1986 et 2001, 143 personnes avaient choisi le pont Jacques-Cartier pour se donner la mort, représentant 1% de tous les suicides enregistrés au Québec. Depuis l’installation de la barrière, chaque année, seules une ou deux personnes ont réussi à se jeter en bas du pont. Le problème ne se serait pas déplacé ailleurs puisque les personnes en détresse agissent souvent de façon impulsive.
Après de nombreuses études qui concluaient sur l’efficacité de cette mesure préventive, la Société a fait installer, au coût de 1,3 M$, sur le garde-corps une barrière qui atteint environ huit pieds. Des caméras surveillent aussi tant la circulation automobile que les piétons.
Source : Diane Lapointe, 22.01.2007
Page reliée : La barrière anti-suicide a prouvé son utilité, Guillaume Bourgault-Côté, 10.09.2007
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